Avec l’arrivée du mois d’octobre, c’est un bel enchainement de compétitions qui s’achève. Commencé en Suède par une 7ème place en World Series, il se termine au Japon par une autre 7ème place sur le même circuit.
Entre ces deux courses, il y eut le championnat de France dont je prends la seconde place, comme en 2009. A noter : la supériorité de Laurent Vidal, l’arrivée main dans la main avec Greg et la victoire de Jessica.

La semaine suivante, c’est à Schliersee en Bavière, que je me rendais pour la finale de la Bundesliga (ligue allemande). Superbe course sélective dont le vélo se terminais avec une montée de 6km à 10% de moyenne, suivi d’une course à pied - trail dans la montagne. J’y terminais 3ème. A noter : la supériorité de Laurent Vidal (jl’ai déjà dit ça??!!), l‘organisation parfaite, et le super état d’esprit de mon équipe de Witten.

8 jours plus tard, direction Nice pour la finale du Grand prix. Du gros spectacle, du soleil, et une place de 4ème en individuel et 2ème par équipe. A noter : la victoire des filles et la place de 4ème des garçons au classement général, les 5km de course à pied au coude à coude avec David (Hauss), et la place de 1er français sur cette étape (bien longtemps que ça n’était pas arrivé…).

Après la côte d’azur, un tour sur la côte d’amour pour le triathlon international de la Baule, dont le concept inédit faisait partir les filles 6’30 avant le garçons. Vous aurez compris le principe : la 1ère place était décernée au premier athlète franchissant la ligne. A ce petit jeu, le duel se résuma à un duo composé de Jess et Carole à l’avant, et d’un pack de 15-20 garçons à l’arrière grappillant inexorablement les secondes au fil du parcours, et ce, jusqu’à 1km du but, moment que je choisis pour porter l’estocade sur Joao Silva qui menait jusque là le train.
C’est ainsi que je remportais mon 1er triathlon de la Baule, qui, à mes yeux, est une des plus belles épreuves de France, dans mon cœur et dans les faits. A noter : la 1ère place par équipe, l’investissement de Jess et Carole à l’avant, et la présence de ma famille et de mes amis sur la dernière ligne droite.

Pour boucler la boucle, rien de tel qu’un court voyage de 3 jours au Japon. Décalage horaire toujours très difficile à encaisser. Du coup, peu de sommeil. Malgré tout, je réalise un top8 et me positionne en 12ème position au classement mondial, ce, avant la finale à Auckland dans un mois. A noter : le coup reçu en natation au niveau de la poitrine qui m’empêche actuellement de m’entrainer. Examens médicaux en cours…

En conclusion, j’ai bien peur que cette blessure ternisse ce dernier mois de septembre où le plaisir et les résultats furent de concert. Affaire à suivre.