Purs trips
Rassurez vous, je ne me suis jamais enfermé dans ma pratique du triathlon. J'ai toujours gardé le souci de m'évader. Mes amis ne m'ont d'abord pas laissé d'autres alternatives...
Tout commence à l'université où les liens se tissent et continuent jusqu'à maintenant... C'est ainsi qu'ont résonnées quelques questions :
En STAPS, danse ou judo ?
Judo pour se chiffonner bien sûr ! L'anguille du Ne-Waza, c'est moi !
Pour fêter le CAPEPS, qu'est ce qu'on fait à Pâques, les gars ?
Bah, la traversée en randonnée et en auto-suffisance du GR 20 en Corse ! Résultat, bloqués 3 jours dans un refuge à cause de la neige... Ca se terminera bien confortablement au volant d'une voiture de loc pour le rallye de Corse sous le thème dégustation de charcut.
Et l'été ?
On recommence, mais cette fois ce sera le Tour del Monté Perdido. Depuis vertige pour Kstagn...
Vacances d'hiver ?
Ca skie pardi! Du moins, j'ai commencé par apprendre et me défaire du style Jacob Delafon pour emprunter les itinéraires fabuleux de la Grave. Free-ride et adrénaline dans « Trifides » et autres couloirs de toute beauté.
Et dans le 9-3 ?
C'est vrai que le canal de l'ourcq nous a vite écoeuré. Du coup, direction salle mur-mur pour quelques séances de grimpettes.
C'est vrai aussi que le tour de Vincennes m'a vite donné le tournis. Du coup, envie d'air frais. Direction Péronne pour un apprentissage traditionnel de chute libre. 200% adrénaline mais aussi 400% frayeur ce fameux jour où je me suis un peu trop concentré devant une hirondelle. Je reprendrai dans deux ans à Mimizan. D'où le pur bonheur de l'été 2003 où après avoir glané une prometteuse 6ème place aux France, je traverse la France le soir même pour la base de Mimizan. S'en suivra une semaine de déconnection.
Pas trop chiant Paris ?
Pas en roller le vendredi soir pendant les sorties nocturnes ! Imaginez un départ de cross. Sur des rollers. En pleine nuit. Avec des moyens quelques peu limités... Aïe !
Et depuis dans la Drôme ?
Ski à proximité.
Badminton quand je veux. Mais en 5 sets gagnants, soit 2 heures de jeu. Et oui, je suis un fondu quand même.
Squash suite à une période sentimentale difficile. Si si !!
Et je viens de découvrir depuis peu, une nouvelle race de fondus :
les fondeurs qui préparent la transju. Bon bah, on va s'y mettre : je branche le cœur en position hyper ventilation et c'est parti ! Le plus dur, ce sont les descentes, surtout lorsqu'on alterne free ride avec des fat skis et skating avec des slim skis. Comment c'est qu'on freine ? Trop tard. Depuis, je monte à Font d'Urle une fois par semaine avec mes intoxiqués de la neige. Merci les fondeurs de Valence Tri, et Ju du Doubs pour la découverte de ce nouvel espace de liberté!
Et dans l'eau, tu fais que nager ?
Bah ouais, même avec une planche à voile. Faut dire que l'apprentissage s'est déroulé le jour où la première manche du « Défi Wind » de Gruissan a été annulé. Ca tabassait, mais nous on était à l'eau, ou plutôt sous l'eau.
Du coup, sous l'eau, je préfère la plongée... pour décompresser !
Elle était facile celle-là. Brevet PADI en poche au Mexique, dernière session en date dans la réserve Cousteau en Guadeloupe. A noter, le bienfait du planteur « arhumatisé » d'après plongée sur la plage avant la sieste... Je sais, c'est déconseillé.
Mais il faut bien profiter de ce que nous offre la vie, bordel !!! |